Un jeune ne reste jeune qu’un temps puisqu’en suite il vient se ranger dans les catégories d’age des plus de 26 ans, puis des plus de 40 et enfin des séniors. Mais de ses 16 à ses 29 ans il pourra encore entrer dans la catégorie jeune en 2025.

Quel est le niveau de vie des jeunes ?
Les jeunes sont dans la société lycéen, apprenti, étudiant, stagiaire, ouvrier et parfois demandeur d’emploi, répartis sur le territoire français urbain dans des villes comme Paris, Bordeaux, Marseille, Lille, Lyon, La Rochelle, Brest ou encore Saumur mais aussi sur tout le territoire rural dans des petites communes, village ou au milieu de rien. Ils représentent 12 137 000 individus en 2025. Chiffres INSEE
Sur l’année 2021 4,1 millions d’entre eux ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté, fixé à 1 158 euos mensuel pour une personne seule. (20,6% des moins de 18 ans vivent en dessous du seuil de pauvreté, 16,4% des 18-29 ans)
En 2022 14,6 % des jeunes déclarent subir à minima cinq privations matérielles et sociales : 36,6% ne pas pouvoir faire face aux dépenses imprévues, 29,5% ne pas pouvoir changer les meubles hors d’usage, 25,4% ne pas pouvoir se payer une semaine de vacances par an hors domicile, 10,7% ne pas pouvoir se payer un repas avec de la viande ou du poisson au moins tous les deux jours, etc (source : INSEE enquête SRCV)
Le surpoids des jeunes
En 2019, 26% des jeunes sont en situation de surpoids ou d’obésité et 7,2% sont obèses. Source : DREES, EHIS
Depuis le début des années 60 la France a connu une forte évolution des étudiant(e)s, l’Observatoire de la vie étudiante (OVE) créé en 1989 par le ministre de l’Education nationale a pour mission de retransmettre les données liées aux conditions de vies des étudiants. C’est ainsi que suite à l’enquête de 2021 l’OVE mettait en avant le 38% d’étudiants déclarant s’être restreint sur les dépenses alimentaires, 18% ne pas toujours manger à leur faim et 16% déclaraient sauter des repas pour des raisons financières. Une enveloppe exceptionnelle de 10 millions d’euros en réponse immédiate à la précarité alimentaire des étudiants avait été annoncée dans un communiqué de presse le 6 mars 2023, mettant le repas au Crous à 1 euro pour les étudiants boursiers.
Une partie des crédits ventilée au niveau national via les réseaux de Fédération Française des Banques Alimentaires et l’ANDES et une autre partie au niveau de quelques régions en grandes difficultés via les associations d’aide alimentaire qui accompagnent les étudiants, ce qui représente moins de 10 000 colis, pour environ 1 semaine par étudiant.
L’aide alimentaire des jeunes étudiants
22% des 24-25 ans déclarent ne pas avoir demandé d’aide alimentaire alors qu’il en auraient eu besoin, 13% en ont bénéficié et 2% en ont fait la demande mais cela leur a été refusé. Parallèlement à cela 32% des étudiants de nationalité étrangère n’ont pas eu recours à une aide alimentaire alors qu’ils en avaient besoin, 26% d’entre eux en ont bénéficié. (OVE national éducation)
L’aide, les étudiants ont du la demander à la famille : 640 euros par mois, ou l’état avec 436 euros par mois ou bien par les revenus de leur activité à hauteur de 835 euros par mois.
Quelles alternatives en perspectives pour les jeunes, étudiants ?
Ce panorama rapide du niveau de vie des jeunes sera certes une généralité, qui ne sera représentative que d’un ensemble. Un ensemble au sein duquel des étudiants, apprentis, ouvriers, demandeurs d’emploi évoluent avec la seule perspective d’un changement. Changement de leur niveau de formation, via la compétence et le poste qu’ils occuperont mais changement de leurs habitudes de vie, réussissant prochainement à dompter la sédentarité, le temps d’exposition aux écrans et l’action d’aller vers. L’action d’aller vers une autre alimentation, une autre prise de repas et un plaisir de partager ces moments sans réelle restriction budgétaire : en vous inscrivant ici.